Sun’Agri, pionnier de l’agrivoltaïsme et Sun’R Power, acteur indépendant du photovoltaïque, ont signé lors du salon Energaia la charte de bonnes pratiques de la biodiversité du réseau CEMATER. Les deux entreprises s’engagent ainsi dans un développement de l’énergie solaire respectueux de la nature, notamment des terres agricoles. La charte est soutenue par la région Occitanie et l’Agence Régionale pour la Biodiversité.
La biodiversité est un enjeu environnemental crucial au même titre que le dérèglement climatique. Le rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IBES) de 2019 a d’ailleurs publié des preuves accablantes sur la santé de nos écosystèmes, en révélant qu’environ 1 million d’espèces seraient menacées d’extinction1.  Face à ce constat, le développement des énergies renouvelables – sur lesquelles l’Occitanie nourrie une forte ambition – doit se faire dans le respect des enjeux de biodiversité, notamment en limitant le phénomène d’artificialisation des sols. Pour relever ce défi, le réseau CEMATER a initié une charte de bonnes pratiques de la biodiversité. En signant la charte, les adhérents s’engagent à suivre les recommandations formulées par l’État et la Région sur toute la durée de vie d’un projet.
Du solaire oui, mais dans le respect de la biodiversité
Fondé en 2007 par Antoine Nogier, le groupe Sun’R a toujours veillé à prendre en compte les enjeux de biodiversité dans le développement de ses projets. Les projets photovoltaïques de Sun’R Power ne se développent que sur des terrains déclassés. Quant à l’agrivoltaïsme de Sun’Agri, il permet le maintien de l’agriculture dans les régions les plus durement touchées par le changement climatique, tout en permettant des économies d’eau pouvant aller jusqu’à 30 %. La signature de cette charte CEMATER renforce donc la stratégie de préservation de la biodiversité de Sun’Agri et Sun’R Power. Les deux entités disposent d’ailleurs d’une forte présence en Occitanie, avec un démonstrateur dédié à l’agrivoltaïsme à Tresserre (66), un dispositif expérimental également agrivoltaïque à Lavalette (34), ou encore une centrale photovoltaïque dans une ancienne gravière à Lamagistère (82). « En signant cette charte, le groupe Sun’R réitère sa volonté de placer au cœur de ses projets la protection de la biodiversité. Si l’énergie est notre métier premier, la protection des espaces naturels, notamment face au changement climatique, est fondamentale à notre activité. Le succès croissant de l’agrivoltaïsme, pour lequel nous privilégions systématiquement la santé de la plante à la production d’énergie, est la preuve la plus marquante de notre engagement en faveur de la biodiversité. » confie Antoine Nogier, fondateur du groupe Sun’R.
1https://ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr
