La publication de l’arrêté sur la TVA à 5,5% pour les petites installations photovoltaïques laisse un goût amer. La batterie physique, pourtant annoncée à plusieurs reprises, reste la grande absente du dispositif et ne reçoit aucun soutien. Quant à la TVA à 5,5 %, elle n’aurait pas permis d’empêcher la suspension de l’usine de production de l’usine de SOLARWATT en Allemagne à  l’été 2024 ou encore la disparition d’acteurs industriels français.
La méthode de calcul de la note carbone des panneaux retenue, un seuil bas basé sur des moyennes pays, minimise les efforts des usines les plus vertueuses et favorise les abus. De plus, l’absence du label RGE comme critère obligatoire interroge sur les garanties de qualité : aucun contrôle clair n’est prévu pour s’assurer que le matériel installé correspond bien au devis. D’autre part, réduire l’évaluation d’une installation photovoltaïque au seul panneau est réducteur, en ignorant des éléments essentiels comme l’onduleur, la batterie, les protections, le dimensionnement ou encore la qualité de la pose par un installateur et du suivi client.
Dans ce contexte incertain, le système de gestion d’énergie semble toutefois conforme aux critères de l’arrêté en tant que, et offre une solution pertinente pour piloter l’autoconsommation à moindre coût et reste ouvert à l’intégration future d’une batterie, si la réglementation venait à évoluer.