L’avenir radieux des renouvelables en Afrique dépend des financements : le nerf de la guerre climatique

Lors d’une conférence de presse à la 9ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique à Yokohama, au sud de Tokyo, le 21 août 2025, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a que l’Afrique avait tout pour devenir une “superpuissance du renouvelable”, en appelant à davantage d’investissements dans l’énergie verte sur ce continent riche en ressources. Un serpent de mer depuis de nombreuses années !

 

L’appel est lancé. Par une sommité ! L’heure est-elle enfin venue ? Antonio Gutteres, plus haut dignitaire de l’ONU, a lancé lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) à laquelle assistent une cinquantaine de pays africains : “Nous devons mobiliser des financements et des technologies, afin que la richesse naturelle de l’Afrique profite aux populations africaines. Nous devons construire une base florissante pour les énergies renouvelables et leur production à travers le continent”. Et de poursuivre : “L’Afrique a tout ce qu’il faut pour devenir une superpuissance du renouvelable, du solaire et de l’éolien aux minéraux critiques qui alimentent les nouvelles technologies. L’énergie verte en Afrique réduit les coûts énergétiques, diversifie les chaînes d’approvisionnement et accélère la décarbonation pour tous”.

 

Le financement des infrastructures renouvelables en Afrique fait face depuis des décennies à des problèmes de solvabilité et d’instabilité politique. C’est encore vrai aujourd’hui. Le continent africain fait face à une crise de la dette, notamment envers la chine et souffre du changement climatique. A cela s’ajoute la réduction de l’aide occidentale, en particulier depuis le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) par le président américain Donald Trump. Antonio Guterres a ainsi averti que “la dette ne doit pas étouffer le développement” et que l’Afrique « a besoin de financements et d’une plus grande capacité de prêt des banques multilatérales de développement ». Avec un âge moyen de 19 ans et une démographie dynamique, l’Afrique est le continent le plus jeune de la planète. Les énergies renouvelables sont à même d’accompagner cet élan de jeunesse autour d’une Afrique souveraine…  

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