Produire de l’énergie propre via les énergies renouvelables, c’est bien. Mais la valoriser à son climax, c’est encore mieux ! Notamment dans un monde où la revente totale n’a plus cours. A travers ses solutions technologiques de stockage et de flexibilité dont certaines seront dévoilées lors du salon Energaia, Schneider Electric dispose de tous les outils et de l’expertise pour y parvenir dans une approche « worldwide ». Jusqu’à IntenCity, immeuble du groupe, véritable concentré d’innovations en la matière. Un parangon énergétique !
Ne dit-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même ! A Grenoble, sur un bâtiment du groupe appelé IntenCity, Schneider Electric a poussé au maximum le curseur de l’efficacité énergétique, entre production d’énergie renouvelable et flexibilité. Jusqu’à faire d’IntenCity le bâtiment de bureau le plus performant du monde ?
La performance d’IntenCity pilotée par les solutions numériques EcoStruxure®
IntenCity est déjà un bâtiment vertueux mais en plus il est capable de compenser ses faibles dépenses d’énergie (37 kWh/m²/an, alors que la consommation énergétique du parc tertiaire européen est estimée en moyenne à 330 kWh/m²/an) par une production locale, à l’aide de plus de 4 000 m² de panneaux photovoltaïques en toitures et deux éoliennes. Il est enfin capable de s’effacer en cas de pic d’électricité et de stocker l’énergie renouvelable produite. « IntenCity est sans doute l’un des bâtiments le plus performant d’Europe, voire du monde, affirme même Benjamin Borel, Directeur régional pour Bouygues Immobilier. IntenCity compte une couche technologique de haut niveau, qui intègre les solutions numériques EcoStruxure® Building ». L’intelligence du bâtiment permet de collecter des milliers de data – à un rythme de 60 000 données toutes les 2 minutes ! – au service du confort et de l’optimisation énergétique. IntenCity est un bâtiment apprenant, qui s’adapte en temps réel à la consommation d’énergie, à partir des données prédictives. A la demande de l’agrégateur Survoltage, IntenCity actionne automatiquement ses équipements pour ajuster sa consommation, mobilisant ainsi sa capacité de flexibilité. Comment ça marche ? Schneider Electric laisse le temps d’un instant le pilotage de la batterie à l’agrégateur. En prenant la main Survoltage peut à loisirs, quand la situation le demande, effacer une partie de la consommation du site (en déchargeant la batterie) et /ou réinjecter sur le réseau générer ainsi des revenus. « L’objectif est de démontrer que la flexibilité doit être un réflexe dans le tertiaire et qu’elle peut aussi être source de profits. Cette modulation s’appuie sur le référentiel Flex Ready, porté par Think Smartgrids, le Gimelec, RTE et Enedis. Ensemble, ils veillent aux bons déploiements de Flex Ready, en garantissant une solution de flexibilité multi-usages, interopérable et respectant les bonnes pratiques du secteur tertiaire » confirme l’ingénieur.
« Des offres largement éprouvées sur l’ensemble de la planète »
Si Schneider Electric montre l’exemple avec ses propres bâtiments, véritables laboratoires des innovations du groupe, c’est aussi une façon d’anticiper l’avenir, notamment dans le domaine de la valorisation de l’énergie. En France, l’obligation d’achat (OA) vit ses derniers soubresauts en France. Elle en est à son crépuscule, mécanisme en sursis d’une époque révolue. Dans de nombreux pays du monde, l’OA ne fait pas, ou plus partie, du business model à l’heure de vendre son énergie renouvelable. Au sein de ces territoires, Schneider Electric a développé depuis des années des solutions technologiques ad hoc EMA (EcoStruxure Microgrid Advisor) et EMO (EcoStruxure Microgrid Operation) pour valoriser au mieux l’énergie verte produite hors OA. « Des offres largement éprouvées en Australie ou aux Etats-Unis, notre plus gros marché, où le réseau n’est pas franchement fiable. Ces produits technos sont aujourd’hui parfaitement adaptés au marché français où il ne fait plus sens de tout revendre » souligne Valentin Ivaldi, Business Developer Microgrid, Digital Energy, France Operations Schneider Electric.
Des microgrids pour réduire la facture d’électricité
Depuis une décennie, Schneider Electric parsème ainsi les territoires sur toute la planète de microgrids, ces réseaux électriques autonomes qui peuvent fonctionner soit en connexion avec le réseau de distribution, soit en mode « îlot » indépendant.  Sa solution EMS, EcoStruxure Microgrid Advisor, connectée au cloud, permet de prédire et optimiser quand consommer, produire, et stocker de l’énergie sur un site client en fonction : du tarif de l’électricité, des contraintes du site (heures d’ouvertures exposition etc.), des données météorologiques, et des requêtes de flexibilité De quoi prendre les bonnes décisions, au bon moment, et sans prise de tête pour valoriser au mieux l’énergie décentralisée produite sur le site et réduire la facture d’électricité ! L’EMS représente également un atout majeur pour la gestion de la mobilité électrique. Cette technologie mature permet notamment de faire face aux congestions possibles du réseau lors de la recharge grâce à l’ajout du photovoltaïque et de la batterie. « C’est une parade à la congestion lorsque les disponibilités réseau deviennent limitées. Un plus indéniable pour effectuer son plein d’électrons à la vitesse de recharge optimale ! » Et pour les sites qui en plus veulent augmenter leur résilience, sa solution PMS, EcoStruxure Microgrid Operation permet le pilotage des DER (Ressources énergétique distribuées) en local, en temps réel et assurer le maintien de la fréquence et de la tension en cas de déconnexion au réseau, permettant ainsi de garantir une continuité de services même en cas de pannes réseaux.  « Vous savez, la première considération des entreprises sur nos projets de microgrids réside dans la réduction de la facture énergétique. Cependant, sur des projets plus sensibles, type militaire, aéroportuaire ou hospitalier, la notion de résilience entre en compte de manière plus prégnante encore » précise Valentin Ivaldi.
EcoStruxure Microgrid Flex, libérez votre temps pour vous concentrer sur ce qui compte !
Pour faciliter l’intégration des microgrids sur le marché Français, Schneider Electric dispose dans son catalogue d’une solution high tech préconfigurée, standardisée et packagée avec des architectures testées, validées et documentée à destination de partenaires formés aux microgrids « les EcoXperts microgrids » afin de réduire considérablement le temps de mise en œuvre des projets et les coûts associés. Cette offre évolutive met à disposition les outils pour paramétrer le microgrids et les fonctionnalités adaptées aux projets de manière fluide, rapide et sans besoin de programmation poussées (jusqu’à 70% de charge d’ingénierie en moins par rapport à un projet microgrid classique ». Cet outil high tech sera présenté lors du salon Energaia en décembre à Montpellier. « Il est à noter qu’ EcoStruxure Microgrid Flex est fourni via notre réseau de partenaires certifiés EcoXpert, des partenaires qualifiés et formés sur de nombreuses architectures qui disposent d’une grande autonomie. Grâce à leur expertise en microgrid, les EcoXperts aident à analyser la faisabilité et à livrer les projets dans un processus rationalisé, dans le respect des délais et des budgets » assure Fahangou Kone Responsablemarketing au département microgrids.
« La batterie peut activement participer aux services réseaux en partenariat avec RTE »
Autre solution présentée lors d’Energaia et pièce maîtresse à venir de nombreux microgrids toute en flexibilité, la solution de stockage Schneider Boost Pro, un module de deux mètres de haut doté d’une capacité de 215 kWh par unité. Couplée à un onduleur de 100 kW, la batterie assure plus de 6 000 cycles avec une efficacité de 90,8 %.  Par son architecture évolutive, sa capacité peut atteindre jusqu’à 2 MWh de stockage en combinant jusqu’à 10 unités. Une solution de stockage intelligente, sûre et évolutive pour les sites commerciaux et industriels ! « Le stockage permet d’augmenter l’autoconsommation de manière assez substantielle. La batterie est aussi positionnée en mode tampon vis-à -vis du réseau et peut également activement participer aux services réseaux en lienavec les demandes de RTE. De quoi engendrer des revenus supplémentaires pour ces services et par la même réduire son TRI (Temps de Retour sur Investissement)! » confie Valentin Ivaldi. Schneider Boost Pro permet ainsi les prises en charge de plusieurs stratégies énergétiques : écrêtage des pointes, transfert de charge ou alimentation électrique de secours, outre la maximisation de l’autoconsommation. Via son catalogue d’offres high tech, Schneider Electric n’insulte pas l’avenir énergétique de la planète. Mieux, l’entreprise façonne un futur désirable où l’intelligence system transcende le recours aux énergies propres.
Encadré
Cas concret d’une étude faisabilité pour un centre de R&D français
Un centre de R&D a voulu évaluer la pertinence de la mise en œuvre d’un microgrid pour répondre à ses besoins de décarbonation. Ce centre comprend trois bâtiments et 14 laboratoires avec une demande de pointe à 3239 kVA. Objectifs du client : optimiser ses coûts énergétiques, décarboner ses opérations de R&D et son exploitation tertiaire et envisager une duplicabilité du concept.  Le projet a été passé à la moulinette des performants outils Schneider Electric après analyse de la courbe de charge du site et posant en base de scénario un dimensionnement du stockage à 344 kWh/125 kVA. Les conclusions sont sans appel avec une centrale solaire de 915 kWc : un TRI compris entre 2,6-4,5 ans selon la configuration, un chiffre d’affaires annuel potentiel lié à la flexibilité évalué à 40-75 k€ et une solution technique viable pour la gestion des pics de charge. Potentiel d’économies annuelles : 811 k€. Sans appel !