Eva Joly : « Ni repli national, ni austérité : L’avenir industriel de la France, c’est la transition écologique »

Alors que la classe politique ne parle que de produire ou d’acheter français, Airbus, Areva ou PSA se lancent dans l’austérité et les suppressions de postes. Eva Joly, candidate d’Europe Ecologie Les Verts à l’élection présidentielle, est allée ce vendredi 16 décembre en Rhône- Alpes à la rencontre des salariés de Photowatt et de Bosch. Elle a déclaré : « L’austérité ou le repli national ne sont pas les solutions dont notre excellence industrielle a besoin. Je crois dans la préférence sociale et environnementale, en Europe et à ses frontières. L’enjeu ce n’est pas la nationalité mais la qualité. L’avenir de l’industrie, c’est la transition écologique vers les énergies renouvelables, les éco-matériaux, la chimie verte, le ferroviaire Cette transition ne peut se faire qu’avec les salariés : nous avons besoin de leurs savoirs-faire, de leur motivation ».

La reconversion de l’usine Bosch de Vénissieux, de la sous-traitance automobile en difficulté vers les énergies renouvelables, est un exemple dont il faut s’inspirer. Pour Eva Joly, toutes les usines doivent réaliser un « bilan industriel et écologique » afin d’identifier les opportunités vertes. Celles qui s’engageront dans la transition écologique bénéficieront du soutien d’un Fonds de conversion écologique.

« Je suis la candidate de l’avenir industriel, Nicolas Sarkozy le président du déclin. Il a inventé le plan social dans les secteurs d’avenir. Avec sa politique rétrograde sur le photovoltaïque, 1000 emplois sont détruits chaque mois dans les PME innovantes comme Photowatt, qui n’ont pas les reins assez solides. Avec le Président, on licencie dans le nucléaire ET dans les énergies renouvelables », a poursuivi la candidate des écologistes.

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