Enquête/Les développeurs du solaire, fer de lance de l'ambition politique régionale en Occitanie

L’objectif porté par la présidente Carole Delga de faire de l’Occitanie une région à énergie positive passera obligatoirement par une croissance raisonnée et soutenue de l’énergie solaire. Pour ce faire, les développeurs locaux sont en ordre de marche. Ces professionnels, reconnus pour leur savoir-faire sont des références en France et dans le monde entier. Ils ont su industrialiser leur process pour faire de l’énergie solaire l’une des énergies les plus compétitives sur le marché. A l’Occitanie de savoir en profiter, en les aidant à libérer le territoire des trop nombreuses chausse-trappes !

Si les Pyrénées-Orientales sont le berceau historique de l’énergie solaire, le département de l’Hérault et sa préfecture Montpellier en seraient aujourd’hui la capitale économique et le fief des sociétés de développeurs parmi les plus actives de l’Hexagone. L’implantation historique à Saint-Mathieu de Tréviers à quelques encablures de Montpellier de la feue société BP Solar managée à l’époque par Arnaud Mine, actuel président d’UrbaSolar, n’est pas étrangère au phénomène. BP Solar a essaimé sur le territoire. De brillants ingénieurs issus de l’entreprise solaire internationale ont monté des entreprises sur Montpellier : Arnaud Mine avec UrbaSolar, Bruno Spinner avec Luxel ou Pascal Marguet avec Apex Energies. Des pionniers des EnR comme Jean-Marc Bouchet (JMB Energies), Jean-Michel Germa (La Compagnie du Vent) ou Erick Gay (Valeco) ont planté leurs premiers mats d’éoliennes dans l’ex Languedoc-Roussillon il y a une vingtaine d’années et ils ont implanté leur siège entre Béziers et Montpellier. De quoi créer un écosystème favorable et attirer de nouveaux entrants comme GenSun, Vol-V, Sun-R, Arkolia ou Engie Green. Cette densité de spécialistes des énergies renouvelables et de l’énergie solaire en particulier sur ce département de l’Hérault en ont fait un territoire de référence en la matière, une terre d’expertise solaire avec à la clé la création de nombreux emplois.

Montpellier plutôt que Paris, symbole de décentralisation de l’énergie

Et l’entreprise Engie Green ne s’y est pas trompée. Suite à la fusion des trois entités Solaire Direct et La Compagnie du Vent effective en décembre 2017, le groupe qui siégeait à Paris, a pris la décision de venir s’implanter à Montpellier. Le signal fort d’un acteur majeur de la Transition énergétique qui est tout sauf anodin pour la filière EnR occitane. Comme la reconnaissance d’une vraie révolution culturelle. « Le choix de Montpellier pour notre siège social revient à notre présidente Isabelle Kocher qui prône l’idée de se rapprocher des territoires. Cet acte fort colle à la logique de décentralisation des énergies. Par sa culture renouvelable, l’Occitanie s’est imposée à nous. Nous consolidons nos bases avec des effets bénéfiques sur le terrain » précise Gilles Léandro, directeur du développement solaire chez Engie Green qui compte 380 collaborateurs dont 180 installés à Montpellier. L’approche de l’entreprise est par ailleurs très territoriale avec 16 sites répartis sur toute la France. A fin 2018, Engie Green aura dépassé la barre du GW de solaire installé dont un peu plus de 80 MWc sont implantés en Occitanie. ‘C’est bien sûr une région que l’on souhaite encore privilégier. Nous avons la volonté d’accélérer le déploiement des EnR dans les années à venir avec une multiplication du parc par trois qui converge avec l’ambition régionale de Carole Delga. Nous nous situons dans la dynamique régionale » poursuit-il. Aujourd’hui, la consommation électrique d’Occitanie s’élève à 35 TWh par an et un peu moins de 40% de cette consommation sont d’ores et déjà assurés par les EnR. Plus d’un tiers du chemin a donc déjà été accompli. « L’objectif est tout à fait réaliste sur les trente ans qui sont devant nous. C’est un fait. Le solaire occupera une part importante du mix pour relever ce défi, d’autant qu’il devient très compétitif, ne serait-ce que par rapport tarifs annoncés pour la centrale nucléaire d’Hinkley Point en Angleterre à plus de 100 € le MWh. Mais pour ce faire, il reste juste maintenant à vraiment libérer les territoires » confie Gilles Leandro.

Un besoin de simplification administrative

Libérer les territoires, une nécessité pour rendre possible l’ambition régionale et laisser enfin une fois pour toute se développer ces énergies vertes et notamment l’énergie solaire qui jouit d’un excellent taux d’acceptation auprès des populations. Car qu’on se le dise, même si les éléments (eau, vent, soleil) sont propices et le potentiel bien présent, l’Occitanie est une terre difficile pour l’épanouissement des énergies vertes et notamment pour l’éolien et le solaire qui fourmillent de projets sur ce territoire. « Nous devons souvent faire face à des recours abusifs qui allongent considérablement les procédures parfois jusqu’à quatre à cinq ans. Il faudrait pouvoir en limiter les impacts. Les services de l’Etat et les DREAL ont également des niveaux d’exigence élevés. Et que dire des mises à jour des PLU (Plan Local d’Urbanisme) ou des permis de construire ! Nous avons un véritable besoin de simplification administrative, surtout au niveau national » reconnaît Gilles Léandro. Un sentiment confirmé par Bruno Spinner, président de Luxel qui emploie 37 personnes à Pérols, à proximité de l’aéroport de Montpellier. Sur les 75 centrales développées par Luxel, 13 sont implantées en Occitanie. D’autres centrales devraient suivre dans ce Sud de France mais les démarches sont de plus en plus fastidieuses et fortement dirimantes. « Entre la préservation du pays, le tourisme, le lobby agricole, les lois littorale et montagne, les zones Natura 2000 que nous respectons par ailleurs, il n’est pas facile pour nous de se faire une place en tant que développeur solaire. C’est un fait : il faut libérer des terrains. Et il reste de la place. Il faut que les préfectures et les DREAL se décident à desserrer l’étau, à se décomplexer sur certains fonciers comme les décharges, les carrières, les friches industrielles, les gravières, tous les délaissés d’autoroutes et certaines ZAC (Zones d’aménagement concerté). Il faudra aussi s’intéresser, de façon sélective s’entend, aux friches agricoles. Des anciennes vignes soumises à de fortes remontées salines pourraient être étudiées. Même dans ces cas où les chambres d’agricultures acquiescent, les DREAL posent un refus » confirme Bruno Spinner qui déplore une absence totale de traitement égalitaire des projets. « L’harmonisation des services n’existe pas. Il est temps pour l’administration de prendre le grand virage du Photovoltaïque 2.0 ou 3.0 et de structurer tout cela pour permettre le développement du PV au sol qui est aujourd’hui l’énergie renouvelable la plus rentable et qui surtout ne coûte plus rien en CSPE. De toutes façons, si l’on veut tenir les objectifs régionaux ou nationaux, la réalisation des GW solaires ne sera possible que par le développement des centrales au sol » poursuit-il. Et Bruno Spinner de mettre en garde sur la spéculation et les bulles foncières qui sont en train de gonfler en Occitanie, fruits de professionnels peu scrupuleux mais aussi de nouveaux acteurs étrangers qui promettent des miroirs aux alouettes aux collectivités ou aux particuliers et préemptent des réserves foncières en dehors de toute réalité économique.

Intégrer la donnée solaire pour finir par l’imposer

Cette tension sur le foncier a forcément des répercussions sur les business models des projets de fermes photovoltaïques au sol. « Nous vivons une période dangereuse. Tout cela n’est pas raisonnable. Nous sommes pris dans un effet ciseau entre une spirale infernale à la baisse des prix du kWh au fil des consultations et l’inflation sur les loyers qui n’est plus tenable voire même irréaliste jusqu’à 15 000 euros l’hectare. Certains loyers pèsent pour plus de 25% du CA que vont générer les projets. Quand on sait qu’à 15%, le coût est déjà très lourd, c’est une folie. Il existe aujourd’hui un véritable problème d’honnêteté dans la compétition avec des renégociations après coup qui voit le loyer divisé par trois. Si l’on ajoute à cela la remontée des taux qui nous guette ; les projets risquent d’être de plus en plus difficiles à financer » constate Jérôme Billerey, directeur général chez Quadran. L’homme est lucide mais il ne dit pas faire pour autant partie des pessimistes, en tous les cas pour ce qui est du manque d’espace. Quand on sait que tous les sept ans en France, l’équivalent d’un département français est artificialisé sur l’ensemble du territoire national. Les surfaces à exploiter ne manquent pas. « Les terrains propices au solaire sont partout le long des routes, sur les surfaces artificialisées, les délaissés. En fait, il suffit de l’accepter et de le favoriser. Bon nombre de nos interlocuteurs ont encore une faible conscience énergétique. Nous devons tous nous mettre autour d’une table et parler d’aménagement. Nous devons raisonner différemment, aller dans le bon sens. En fait, les limites sont dans les têtes » confie Jérôme Billerey qui n’en revient toujours pas de voir, de la fenêtre de ses nouveaux locaux de Béziers, le toit mono-pente du magasin Lidl voisin qui vient d’être récemment construit exposé plein Nord. « Certaines logiques des plus évidentes sont battues en brèche. Il est désormais urgent d’intégrer la donnée solaire, le fait solaire en matière d’urbanisme. Le coup d’après, il faudra l’imposer » estime même le chef d’entreprise.

Innover dans l’intégration du solaire

A l’évidence la mise en Å“uvre de la transition énergétique en Région Occitanie devra faire du développement raisonné mais à grande échelle du photovoltaïque une priorité stratégique. L’affirmation émane d’Arnaud Mine qui dirige en duo avec Stéphanie Andrieu l’entreprise florissante Urbasolar qu’ils ont créé en 2006 et qui compte aujourd’hui 125 salariés à Montpellier et des bureaux à Toulouse, Bordeaux, Aix-en-Provence et Paris. L’Occitanie a des atouts pour tirer son épingle du jeu en matière de solaire alors même que l’énergie solaire vient de dépasser l’éolien sur le plan mondial. Le photovoltaïque devient incontournable partout. Au niveau de la filière en Région des milliers d’emplois sont concernés et le potentiel de croissance est important pour les années à venir. « La nouvelle Région Occitanie, dont le discours a été accaparé depuis deux ans par l’éolien en mer, doit prendre la dimension des véritables enjeux et doit jouer son rôle d’aménageur et de facilitateur en collaboration avec les entreprises, les collectivités locales et les services de l’Etat. Le défi doit être relevé avec la définition d’une vision et d’un plan d’action. Pour l’heure ce n’est pas le cas et le dialogue entre la Région et la filière du solaire ne semble pas à la hauteur des enjeux, au vu notamment de l’objectif politique affiché. La nouvelle agence régionale de l’énergie créée fin 2017 pourrait permettre à la collectivité et aux développeurs du solaire d’avancer ensemble. En tout état de cause le discours politique est là et fait état d’intentions, c’est déjà une bonne chose » reconnaît Arnaud Mine. Le rôle de l’Agence et ses attributions, seront donc au cÅ“ur du sujet et les écueils potentiels existent. « Pour exemple le défaut de naissance de MPEI (Midi-Pyrénées énergies investissements) avec la présence à son tour de table d’Engie, opérateur privé, ce qui ne permet pas l’objectivité et rend difficile voire impossible l’établissement de relation objective avec les autres opérateurs. Cet exemple n’est pas isolé et les mêmes causes génèrent les mêmes effets à Montpellier avec Energies du sud qui mêle les intérêts de la SERM et d’Engie quitte à créer potentiellement une distorsion de concurrence. Le rôle des acteurs publics doit être urgemment défini au service de cette grande cause qu’est le développement de la filière photovoltaïque » s’inquiète un tantinet Arnaud Mine. C’est valable aussi pour les services de l’Etat. Aujourd’hui, en termes de règles présidant à la genèse des projets, chaque administration à tendance à établir une doctrine en fonction de règles nationales conçues pour d’autres propos et auxquelles viennent s’ajouter des grilles de lecture ou des interprétations locales avec parfois une très forte hétérogénéité d’un département à un autre. « C’est extrêmement compliqué et restrictif et en tout état de cause nous sommes loin de la cohérence et l’efficacité nécessaire pour une cause nationale. Ainsi par exemple une ancienne décharge ne peut pas devenir une centrale solaire au motif qu’elle est administrativement classée terrain agricole ou encore car elle est en zone littorale. Qu’importe si un tel projet est pertinent, il est administrativement impossible » poursuit-il. Urbasolar s’efforce quant à elle de prouver sa faculté à se tourner vers l’avenir et à être force d’innovation afin de mieux intégrer encore le solaire sur ces terres occitanes. L’entreprise a remporté la maîtrise foncière des terrains toulousains d’AZF au nez et à la barbe des grandes majors. « L’idée, faire de la centrale solaire urbaine d’AZF (17 MW) qui est surmontée par un téléphérique un espace de Land Art. Le tout dans un périmètre ABF. Des motifs évolutifs de couleur seront pixélisés sur les panneaux. Du téléphérique, les usagers verront une Å“uvre d’art se décliner sous leurs yeux. Nous allons présenter ce projet au prochain appel d’offres pour le gagner. Le symbole est fort : un retour à la vie d’un terrain pollué grâce à une énergie propre » s’enthousiasme le chef d’entreprise qui revendique éthique, professionnalisme et créativité et innovation sur un secteur qui est au cÅ“ur de la révolution énergétique.

Le nouveau levier de l’autoconsommation

L’innovation et l’imagination, la société Apex Energies les plébiscitent également. Avec 26,3 MWc remportée en partenariat avec ECO Green Developpement lors de l’AO CRE 4 T3, elle est en pointe sur les centrales solaires en toiture. Consciente aussi que le tarif d’achat n’a pas vocation à perdurer, elle se lance dans l’autoconsommation et la vente d’énergie. Dans ce contexte, Pascal Marguet, son PDG, n’hésite pas à demander à la Région de faire preuve de toujours plus d’audace sur le sujet mais aussi de souplesse et de pragmatisme. S’il se félicite de l’ambition politique affichée, il estime aussi que la Région doit se donner les moyens d’y parvenir, à travers de la constance et des actions concrètes, loin de tout effet d’annonce. Comme en amour, il faut des preuves. « J’attends de la région qu’elle poursuive ses appels d’offres autoconsommation pour enclencher la dynamique et surtout qu’ils soient encore plus cadrés. Pourquoi également par exemple ne pas lancer des AO autoconsommation liés à l’efficacité énergétique ou au stockage ? Inventer, créer pour optimiser l’énergie produite » indique le chef d’entreprise. Et Apex Energies de donner l’exemple. Lauréate de l’appel à projets « Autoconsommation en Occitanie 2017 » de la Région Occitanie, elle va réaliser une centrale solaire en autoconsommation d’une puissance de 57kWc sur la toiture du nouveau siège de la société à Montpellier. « Ce démonstrateur sera accompagné d’une offre à destination des sociétés occupant le bâtiment pour acheter l’électricité ainsi produite. Ce projet, innovant sur de nombreux niveaux, intégrera notamment un système de « blockchain » mis en place avec la start-up SunChain, qui permettra de répartir automatiquement l’énergie produite par la centrale, suivant une part déterminée à l’avance pour chacun des consommateurs. La fourniture sera ainsi digitalisée et rendue dynamique. Grâce à de nouveaux modèles économiques de l’exploitation de l’énergie, nous cherchons à développer notre activité, à créer des emplois pérennes et à contribuer efficacement à la croissance des énergies vertes en Occitanie » conclut Pascal Marguet Président d’Apex Energies.

Encadrés

L’Occitanie à la reconquête de ses friches
Consciente de la nécessité de d’ouvrir des espaces pour déployer les énergies renouvelables sur son territoire, la Région Occitanie a organisé le 27 mars dernier une journée régionale « Reconquête des friches en Occitanie ». Les friches (urbaines, industrielles, commerciales) constituent une réelle opportunité foncière de développement de nouvelles fonctions pour les collectivités. Leur requalification permet une économie de foncier et répond aux enjeux de la transition énergétique en limitant l’étalement urbain et ses conséquences, en matière de déplacement, de réseaux Un appel à manifestation d’intérêt lancé par la Région Occitanie et les 10 principaux acteurs de la filière friche du territoire a été présenté et lancé lors de cette journée, en présence des signataires. Des retours d’expériences exemplaires ont «également mis en lumière les bonnes pratiques à adopter et les partenaires à mobiliser, pour que les friches deviennent des opportunités pour le territoire occitan.

Interview/Carole Delga, présidente de la région Occitaniie: « Multiplier par 12 la puissance photovoltaïque à horizon 2050 en Occitanie »

PS : Quels sont les objectifs de votre région en matière de solaire ?
CD : Avec un gisement solaire exceptionnel, le potentiel de développement de l’énergie photovoltaïque est immense en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. Notre parc solaire photovoltaïque connait d’ailleurs une progression constante et rapide sur le territoire. Dans le cadre de notre démarche « Région à énergie positive », nous prévoyons de porter la puissance photovoltaïque installée à 15 000 MW en 2050, soit une multiplication par 12 au regard de la puissance actuelle. Toutefois, cette forte croissance ne doit pas s’effectuer au détriment des terres agricoles. Nous devons privilégier les implantations en toiture ou en brise-soleil et dans les espaces impropres à d’autres usages. Toutes ces installations seront réalisées bien sûr dans le respect des réglementations en vigueur, afin de préserver les paysages et le patrimoine.

PS : Vous travaillez aussi beaucoup sur la notion d’acceptabilité des projets ?
CD : Nous mettons en effet en place des dispositifs pour une meilleure acceptabilité des projets photovoltaïques au niveau local. Nous concevons des kits de communication pour expliquer les enjeux, sans faux débats biaisés par les intérêts particuliers, en montrant bien que ces projets sont avant tout au service de l’intérêt général. Nous travaillons également pour fluidifier la concertation avec les services de l’état dans les procédures administratives. Ils doivent être des partenaires moteurs de notre ambition.

PS : Vous avez lancé un plan d’action pour les renouvelables en région. En quoi consiste-t-il ?
CD : Par ce plan d’actions, je souhaite inscrire résolument notre Région dans l’action : devenir Région à énergie positive ne doit pas être un slogan, c’est une réalité qui doit s’incarner, au quotidien, et s’enrichir des multiples initiatives mises en Å“uvre par chacun. Cette ambition relève de notre responsabilité à agir pour lutter contre le changement climatique. Nous devons donc poursuivre et amplifier nos efforts pour devenir une Région pilote et innovante en la matière qui s’imposera comme la plus ambitieuse et volontariste au niveau européen. Il s’agira donc en 2018 d’amplifier nos actions pour l’animation et l’accompagnement de la transition énergétique, l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables, et de lancer de nouveaux chantiers. Pour le solaire, nous réfléchissons par exemple à des appels à projets plus innovants, notamment suite au décret qui rend plus accessible l’autoconsommation. Nous nous y engouffrons.

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