Peggy Kançal, conseillère régionale d'Aquitaine, tire sa révérence avec un bilan plus que flatteur

Si certains mandats d’élus régionaux relèvent de la sinécure, celui de la conseillère régionale d’Aquitaine Peggy Kançal a plutôt ressemblé aux douze Travaux d’Hercule. Dans le cadre de la délégation plan climat, elle a eu principalement en charge la relance et le pilotage d’un plan climat régional, conformément à la loi Grenelle 2 (plan climat obligatoire pour toute collectivité de plus de 50 000 habitants), ainsi que le développement raisonné, régulé des énergies renouvelables. De conférences en débats, de visites de sites ou d’entreprises en colloques, de réunions en séances plénières, Peggy Kançal, élue EELV s’est multipliée pour faire avancer la cause des renouvelables Elle ne s’est pas ménagée, elle n’a pas compté son temps ni ses efforts. La filière solaire lui tire un coup de chapeau. Ce mandat de quatre ans a été « une période de ma vie trépidante, pleine d’échanges, de rencontres, de défis, et – je l’espère sincèrement – des réalisations qui seront au final utiles, positives pour les Aquitains ».

Pour le solaire, qu’elle a beaucoup soutenu, on retiendra le lancement du tout premier appel à projet autoconsomation. La Région Aquitaine a été pionnière dans le lancement d’un appel à projets dans ce domaine. Cela a permis à la fois de démontrer le bien fondé de la logique d’autoconsommation économiquement et techniquement. Cela a également permis de favoriser le positionnement des acteurs du solaire et de la construction et du BEPOS sur un marché émergent, très porteur. Voilà ce qu’elle disait d’ailleurs lors d’une rencontre Tecsol consacrée à l’autoconsommation : «Si le gouvernement semble pour l’heure très timide quant au développement de l’autoconsommation photovoltaïque, les régions, dans leur volonté d’expérimentation et d’autonomie énergétique, s’y intéressent. C’est notamment le cas de la région Aquitaine qui a lancé un appel à projets sur le sujet. Avec des objectifs très précis. Sur le plan financier, l’autoconsommation permet de sortir du tarif de rachat peu lisible et pas pérenne, de globaliser une solution investissement/exploitation et de sortir du dogme de l’intégration chère. Sur les aspects énergétiques, elle permet de maintenir voire d’améliorer le service, de recourir à une solution alternative et de maîtriser les consommations électriques.». Une élue régionale pétrie de compétences et de volonté qui va forcément manquer à la filière solaire !

Cet article est publié dans Actualités. Ajouter aux favoris.

Les commentaires sont fermés