La FEDENE salue les récentes déclarations de la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin (Bommier), de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et du ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, Marc Ferracci. Ces prises de parole claires et engagées rappellent combien le Fonds chaleur est un dispositif essentiel et pertinent pour la réussite de la décarbonation de la chaleur en France.
Lors d’un déplacement en Alsace sur le réseau de chaleur de la ville de Strasbourg Ouest, Agnès Pannier-Runacher, a rappelé la performance Fonds chaleur qui « permet très concrètement aux élus des collectivités locales et aux entreprises d’avoir accès à des solutions compétitives de chauffage ou de refroidissement bas carbone », en combinant « […] « pouvoir d’achat, compétitivité économique et ambition climatique à un moment où l’urgence d’amortir le dérèglement climatique est plus que jamais évidente sur notre territoire et où nous devons sortir le plus rapidement possible de notre dépendance aux énergies fossiles. »
Le ministre chargé de l’Industrie et de l’Energie, Marc Ferracci a de son côté déclaré : « Mon objectif est que la France dispose d’une énergie décarbonée, compétitive et souveraine au service des ménages et des entreprises. Toutes les énergies décarbonées, et notamment la chaleur renouvelable, contribuent à réduire notre dépendance aux énergies fossiles importées. Dans ce cadre, la géothermie ou la récupération de la chaleur fatale industrielle sont des leviers efficaces, à amplifier. »
À mi-année, le succès du Fonds chaleur opéré par l’ADEME est confirmé : plus de 1 350 nouvelles installations accompagnées en 2024, un budget 2025 d’ores et déjà consommé. Cette dynamique témoigne d’une mobilisation inédite des territoires, des collectivités et des entreprises pour des solutions de production de chaleur renouvelable et de récupération. Alors que la réduction de la dépendance aux énergies fossiles devient un impératif au regard de notre sécurité énergétique, le chantier en cours pour couvrir les risques inhérents aux projets de valorisation de la chaleur fatale industrielle prend tout son sens.
La FEDENE restera pleinement mobilisée tout au long de l’élaboration du PLF afin de défendre un Fonds chaleur à la hauteur des enjeux. Comme l’a rappelé Pascal Guillaume, président de la FEDENE, dans une récente tribune (lien dans les commentaires), la chaleur renouvelable et de récupération doit être un axe central de notre politique énergétique. Pour cela, il est impératif de garantir la visibilité budgétaire et d’inscrire la dotation du Fonds chaleur dans une trajectoire ambitieuse, à la mesure de la dynamique de projets et des besoins des territoires.
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