Les 5 conseils de Qualit’EnR pour une installation photovoltaïque de qualité chez soi

En mai, avec les beaux jours, voici venu le temps des chantiers photovoltaïques : les installateurs en profitent pour monter sur les toits et installer les panneaux solaires, permettant de produire de l’électricité grâce au soleil. Ces installations photovoltaïques sont généralement commandées au début du printemps, parfois bien avant. Au 30 septembre 2024, le Ministère de la Transition écologique dénombrait 611 107 installations de moins de 3 kWc raccordées au réseau et 30 587 en attente.

Chez Qualit’EnR le succès de QualiPV, la qualification dédiée à l’installation de systèmes photovoltaïques, ne se dément pas puisqu’elle rassemble près de 5 000 installateurs qualifiés, 75 % des professionnels RGE du marché photovoltaïque. Le photovoltaïque séduit de plus en plus, et les attentes évoluent. En effet, la revente d’électricité a longtemps constitué la meilleure promesse de rendement mais aujourd’hui c’est l’autoconsommation qui motive une majorité de projets. Avec la possibilité de raccorder son installation à une batterie, à une borne de recharge électrique pour véhicule automobile, les perspectives offertes par le PV sont plus ouvertes que jamais et la promesse d’une baisse de la TVA à 5.5 % pour les installations de moins de 9 kWc devrait accentuer encore le mouvement. Reste que le photovoltaïque comme toute installation électrique nécessite un savoir-faire technique, une maîtrise des process et le respect absolu de la règlementation.

Voici 5 conseils pour garantir une installation dans les règles de l’art.

1 – Faire appel à un installateur qualifié RGE

« Plus qu’un conseil, c’est une priorité, car ce type d’équipement nécessite un savoir-faire technique, une maîtrise des process et la bonne intégration des dispositions réglementaires, notamment celles relatives à la sécurité-incendie. La mention RGE rassure le client car elle atteste que l’entreprise a toutes les qualités requises pour répondre à ces enjeux », explique Maxence Olivard, responsable des pôles audit et formation chez Qualit’EnR. Elle permet également de bénéficier des aides et financements dédiés au photovoltaïque au niveau national et local. La prime à l’autoconsommation, la diminution de la TVA à 5.5 % pour les installations de moins de 9 kWc promise par l’état pour la fin de l’année et les offres de rachat de l’électricité sont conditionnées par le RGE.

2 – Demander une étude technique préalable, avant devis

« Concrètement, à l’occasion de sa première visite, l’installateur va faire le tour de la maison pendant une trentaine de minutes. Il va regarder l’orientation de la maison, mesurer l’ensoleillement, évaluer l’inclinaison du toit et vérifier les éventuels ombrages, arbres et bâtiments voisins qui pourraient impacter la production solaire », explique Maxence Olivard. « À la suite de cette visite, le professionnel sera en mesure d’orienter son client vers la revente de sa production d’électricité photovoltaïque ou vers de l’autoconsommation et selon ses compétences, il proposera l’ajout éventuel d’une batterie. Les estimations obtenues grâce à cette étude doivent figurer au devis et constituent un début d’engagement du professionnel », précise-t-il.

3 – Utiliser du matériel certifié

« Concrètement, installer du photovoltaïque avec des éléments non certifiés c’est courir le risque de voir les panneaux s’arracher au premier coup de vent et de ne pas être indemnisé ou couvert pour une remise en l’état. Il est donc important de contrôler le matériel reçu à réception, ce sera plus compliqué une fois les panneaux posés », conseille Maxence Olivard, qui reconnait néanmoins que la technicité de la question implique une vraie coopération de la part de l’installateur.

4 – Penser sécurité et protection avant toute intervention

« Faire appel à des installateurs qualifiés et habilités est cruciale afin de prévenir les risques afférents. La réglementation impose aux équipes de disposer d’équipements de protection adaptés », précise Maxence Olivard. « Une intervention sur un toit mouillé est très dangereuse, notamment s’il est recouvert par la rosée du matin ou du givre. En été, un chantier photovoltaïque sera souvent réalisé le matin ou en fin de journée pour éviter d’intervenir lors de pics de chaleur », explique Maxence Olivard.

5 – Respecter les démarches administratives avant et après le chantier

Première étape : déposer une déclaration préalable de travaux en mairie. L’installateur se doit de proposer une solution adaptée aux contraintes d’urbanisme et aux réglementations locales en vigueur. Si le chantier est situé dans un espace protégé, aux abords d’un monument historique classé ou inscrit, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) est également nécessaire. Une fois les panneaux solaires installés, il faudra alors réaliser une demande de raccordement au réseau auprès d’Enedis et fournir une attestation de conformité Consuel, obligatoire avant mise en service des installations électriques raccordées au réseau public. Enfin, un installateur qualifié RGE doit obligatoirement proposer un contrat d’entretien et de maintenance à son client pour prévenir les dysfonctionnements électriques après le chantier.

www.qualit-enr.org

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