Pour Apex Energies, l'avenir énergétique est basé sur une production intelligente des EnR

Ce samedi 11 juin 2016, Ségolène Royal a retenu 33 projets photovoltaïques couplés à des dispositifs de stockage de l’énergie en Corse et en Outre-Mer, dans le cadre de l’appel d’offres CRE ZNI : Apex Energies est l’un des heureux lauréats avec 2,9 MWc en Martinique et à la Réunion, représentant 8,1 M€ d’investissement avec une capacité de stockage de plus de 2 MWh. Ces projets ont été sélectionnés pour leurs qualités environnementales, leurs performances technologiques et leur potentiel économique.

Cet appel d’offres a pour objectif de déployer l’énergie solaire autour de projets innovants. L’état français se veut exemplaire dans cet exercice en lançant régulièrement des AO de plus en plus ambitieux (cf l’AO en préparation sur l’autoconsommation). Ces initiatives permettent aux acteurs de la filière EnR de mettre en Å“uvre tout leur savoir-faire industriel, leurs innovations technologiques…

« Nous parlons tous aujourd’hui de transition énergétique, de croissance verte. En tant qu’experts des EnR, nous devons sans cesse innover et investir dans le développement de nouvelles technologies pour répondre aux besoins de ce marché en mutation : seuls les acteurs les plus innovants sortiront leur épingle du jeu. Il faut voir cette transition énergétique comme une opportunité de croissance et d’acquisition de nouvelles compétences humaines et technologiques » déclare Pascal Marguet Président d’Apex Energies.

L’une des questions majeures du moment est : comment satisfaire le réseau électrique, comment créer un mix énergétique performant ? L’avenir réside dans le fait de lisser la production solaire et surtout de la rendre plus flexible. Pour répondre aux besoins du réseau électrique français (principalement aux heures de pointes et heures pleines), il est vital d’adopter une stratégie de « DEMAND/RESPONSE ». Cela nécessite indéniablement de communiquer avec un système de pilotage qui donne l’ordre à la centrale solaire photovoltaïque, soit d’envoyer la production directement sur le réseau, soit de stocker l’énergie dans les batteries. Une véritable interdépendance entre le réseau et la capacité de distribuer/produire l’énergie est en train de se créer, provoquant déjà la diminution de l’utilisation systématique de centrales d’appoint (thermiques, charbon, etc.) et une meilleure maîtrise du coût de l’électron.

« Avec la libéralisation du marché, cette vision est partagée par desd’acteurs de l’énergie de plus en plus nombreux. Nous avons pu le vérifier au salon Smart Energies fin mai, où nous avons présenté PVSOFT, notre logiciel de supervision et gestion de centrales EnR. Cette nouvelle pratique suscite un grand engouement auprès des agrégateurs, autoconsommateurs, investisseurs, exploitants qui sont à la recherche de performance et de diversité dans la manière de valoriser leur production » souligne David Emsellem Directeur Business Development d’Apex Energies. « Auparavant, ces innovations étaient plutôt réservées aux grandes centrales demandant de forts engagements des investisseurs ou des grands groupes. Aujourd’hui, nous pouvons appliquer ces modèles sur des centrales solaires à taille plus humaine. Nous nous rapprochons ainsi du « consommacteur » : ce sont les prémisses de la démocratisation totale de l’énergie ! ».
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