L’énergie propre aura sa journée internationale : ce sera le 26 janvier

Les Nations Unies viennent de décider de la création d’une nouvelle journée internationale : celle de l’énergie propre. Markova Concepción Jaramillo du Panama a récemment présenté  le projet de résolution intitulé « Journée internationale de l’énergie propre », notant que « la transition vers des sources d’énergie propres et renouvelables est essentielle pour faire face aux défis environnementaux et socioéconomiques actuels et garantir la survie et le bien-être de l’humanité sur la planète ».

Désormais donc, le 26 janvier deviendra une plate-forme pour favoriser l’adoption de politiques et de pratiques visant à promouvoir la sensibilisation à l’utilisation durable des ressources énergétiques et à renforcer la collaboration et la coopération par l’échange de meilleures pratiques, de technologies et de connaissances pour promouvoir la transition énergétique mondiale.

L’Assemblée adopté le document « L.93 » sans vote. Par ses termes, l’Assemblée a décidé de proclamer le 26 janvier Journée internationale de l’énergie propre. Elle a en outre souligné que le coût de toutes les activités qui pourraient découler de l’application de la présente résolution devrait être financé par des contributions volontaires. La représentante des États-Unis, expliquant sa position après l’adoption, a indiqué que sa délégation s’était jointe au consensus, le secteur de l’énergie représentant plus des deux tiers des émissions mondiales. S’agissant de l’alinéa 8 du préambule, elle a souligné que le langage commercial négocié ou adopté par l’Assemblée générale et le Conseil économique et social ou sous leurs auspices n’avait aucune incidence sur la politique, le programme ou les engagements commerciaux de son pays.

Le représentant de la France, s’exprimant au nom de l’Union européenne, a regretté que la résolution ne reflète pas suffisamment le lien incontestable entre l’énergie et le climat et qu’elle fasse référence à des « énergies fossiles moins polluantes ». Rejoindre le consensus aujourd’hui n’implique pas son approbation de cette formulation, qui ne peut être considérée comme un précédent pour les négociations futures, a-t-elle souligné.

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