Coup de gueule du patron d'Elifrance qui stigmatise une forme de concurrence déloyale !

Elifrance a conclu récemment des accords commerciaux importants, dans le même temps elle a engagé de nouveaux investissements industriels. En fait deux accords commerciaux importants ont été conclus avec Astar et Solapro et le doublement de la capacité de production a été confirmé par rapport à la capacité actuelle de 23MW annuelle. Ce doublement reposera sur l’installation d’une nouvelle ligne de production de modules photovoltaïques d’ici septembre prochain.

Un effort très important pour maintenir la charge de travail a été réalisé au sein d’Elifrance depuis son acquisition (2010) de la part du groupe PUFIN. Depuis 2010 jusqu’à aujourd’hui beaucoup de sociétés du domaine d’activité d’Elifrance (électronique et photovoltaïque) ont cessé leur activité en provoquant de gros problèmes d’emploi. Elifrance qui emploie actuellement 120 personnes dont environ la moitié pour l’activité photovoltaïque a du surmonter de nombreuses difficultés liées à son secteur d’activité.

A ce sujet, voici les mots de Massimo Pugliese, CEO d’Elifrance : « Elifrance n’a jamais demandé ni obtenu d’aide publique mais je pense que le moment est venu de hausser le ton sur les aspects qui se rapportent à la sphère publique française. De toute évidence le premier point est la somme importante qu’Elifrance paie pour le loyer de ses locaux (montant qui est bien plus élevé que celui du marché) et le problème est encore pire quand on sait que le loueur est une structure publique (Saint Etienne Métropole). Le pire est d’apprendre par la presse qu’à quelques kilomètres de distance, la société multinationale (Bosch) a décidé d’arrêter son activité solaire et que le gouvernement s’est engagé par le biais de financements et cautions à sauvegarder les emplois (sur les 250 salariés du site environ la moitié pourraient conserver leur emploi) pour favoriser l’entrée dans les négociations d’un nouvel acquéreur du site industriel fermé ».

Il poursuit avec véhémence : « A ce stade je dois dire que pendant qu’Elifrance est obligé de payer le secteur public (à travers la location des locaux), à seulement quelques kilomètres de distance l’état à l’inverse aide, même avec des moyens financiers, le redémarrage de la nouvelle société. A cause de cela nous avons demandé un rendez-vous immédiat à la Préfecture de la Loire pour discuter de cette question délicate de façon à permettre que l’état puisse éventuellement aider toutes les sociétés de ce secteur et pas seulement certaines d’entre elles au détriment des autres comme cela est le cas de fait. De plus nous demandons haut et fort une nouvelle étude de notre loyer immobilier de façon à le ramener au niveau économique réel du marché. Je répète qu’Elifrance a investi plusieurs millions d’Euros sans demander ni obtenir de financement public. Et en dépit de la situation de crise, Elifrance continue d’investir en France. J’espère et je souhaite que notre requête ne reste pas lettre morte. En fait je pense que l’état, s’il décide d’aider une société dans un secteur, doit faire de même avec les autres pour ne pas créer de « concurrence déloyale » au sein de ce secteur. Cette « concurrence déloyale » pourrait paradoxalement sauver 120 postes d’un côté et en même temps (à très peu de distance) en supprimer de l’autre côté. En fait cette action compromet fortement la continuité d’une société comme Elifrance qui jusqu’à présent n’a jamais reçu d’aide publique».
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