Thierry Grosdidier est responsable technique et à ce titre s’occupe de la partie solaire PV pour Qualifelec. Si le PV existe depuis une vingtaine d’années au sein d’une mention associée à la qualification Qualifelec Installations Électriques, le PV est désormais devenue une qualification à part entière pour coller aux évolutions du marché notamment autour de la maintenance. Avec de nouvelles pistes de réflexions sur l’autoconsommation et le stockage. Expications avec Thierry Grosdidier !
Plein Soleil : Quelle est désormais la place du PV dans la qualification Qualifelec ?
Thierry Grosdidier : Alors que le marché est devenu mature, nous l’avons faite évoluer sur la base du socle existant. Depuis le deuxième semestre 2015, il est ainsi possible de se qualifier directement dans le domaine pour les professionnels qui ne font que ça. Nous avons notamment introduit dans notre offre la qualification dans la maintenance des installations solaires photovoltaïques à l’heure où le marché de l’installation a connu un coup d’arrêt.
PS : Autour de quelles évolutions tournent vos réflexions pour 2016 ?
TG : L’heure est venue de faire évoluer le solaire photovoltaïque avec une mention dédiée à l’autoconsommation et au stockage. Nous devons anticiper et faire évoluer ce référentiel avec le souci constant de la satisfaction client. La réflexion est engagée. Le souci, c’est le contrôle technique et le rôle de l’assureur liés aux dangers inhérents au courant continu. L’apport d’un tiers certificateur de type bureau de contrôle est indispensable pour éviter les contre références et donc le discrédit de cette activité qui a déjà souffert par le passé. Nous devons à tous prix nous assurer qu’il n’y a pas de non-conformité grave et majeure sur ces installations en autoconsommation. Nous engageons également des réflexions sur le mix éolien-solaire en autoconsommation.
PS : Quelle est la marche à suivre pour qu’une entreprise obtienne une qualification ?
TG : Si une entreprise s’intéresse à cette qualification, il peut commander le dossier (108€ non remboursable) et, en un mois, elle est susceptible de l’obtenir si le dossier est complet. Dans un premier temps, nous procédons à son identification et vérifions ses assurances dans le domaine. Nous analysons la cohérence des éléments financiers, des moyens humains et matériels, les cursus professionnels des personnels ainsi que deux fiches de référence de moins de quatre ans. L’entreprise nous justifie ensuite de sa formation. Pour une qualification Qualifelec PV, le coût est de 245 euros sur quatre ans, 55% la première année et 15% les trois années suivantes.
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