S’TILE l’orfèvre de l’intégration photovoltaïque à la française présente ses nouveautés

Créée en 2007, le fabricant français de cellules et modules PV S’TILE a tout de suite fait le pari du BIPV autour d’une esthétique particulièrement réussie. Dotée d’une ligne de 15 MW de capacité de production de modules, S’TILE propose de nouveaux produits d’intégration toujours plus seyants, pour les bâtiments à l’instar de son ardoise SO’SLATE, ou pour la ville avec des mobiliers urbains publics, réalisés en co-développement, du plus bel effet… Découverte de produits PV français placés sous le signe du beau !      

Elon Musk l’a rêvé, S’TILE l’a fait. Une toiture photovoltaïque qui a l’apparence d’un toit classique en ardoise, c’est possible. La société S’TILE installée à Poitiers et Châtellerault a ainsi mis au point une ardoise solaire appelée SO’SLATE. Le caractère innovant de SO’SLATE repose principalement sur une couverture en ardoises photovoltaïques et son système de montage en crochets breveté. La vraie nouveauté !

Une ardoise de 1 m² de 120 W

Organisée à la manière d’ardoises traditionnelles, la couverture SO’SLATE présente l’avantage d’une installation aussi simple et rapide qu’un toit en tuile. Destinée à couvrir aussi bien les toitures que les façades de bâtiments, l’intégration esthétique au bâti de ces ardoises solaires permet d’envisager des installations photovoltaïques sur des bâtiments collectifs, des maisons individuelles, des bâtiments neufs ou anciens voire sur des monuments historiques. « Si elle donne l’apparence et l’impression d’une multitude de petites ardoises, l’ardoise bi-verre à haute durabilité SO’SLATE s’étend sur une surface d’environ un m² pour plus de 120 W de puissance, là où chaque tuile d’Elon Musk affiche seulement 10 petits W et qui, surtout, sont l’arlésienne du marché. Notre SO’SLATE est bien sûr beaucoup plus simple et rapide à poser. Sur un plan technique, trois de nos ardoises sont équivalentes à un panneau 72 cellules de 370 W avec ainsi une forte compatibilité de tension de courant avec les onduleurs du marché. Certes, cela induit davantage de câbles et un léger surcoût par rapport à des panneaux classiques qui nécessitent pour leur part un système d’intégration assez lourd à poser. Reste que l’effet esthétique est tout autre » s’enthousiasme Alain Straboni, président de S’TILE. De fausses ardoises en PV sont également disponibles pour optimiser l’installation. Ce produit est disponible sur le marché mais ne dispos  e pas encore de la certification CSTB ce qui peut problème sur le plan des assurances. Alain Straboni attend un financement, pourquoi pas, d’un appel à projet Transition Energétique de la région Nouvelle Aquitaine pour passer cette certification dont le coût avoisine les 50 000 euros. De quoi passer un nouveau palier dans la commercialisation de cette ardoise PV française.

L’intégration PV aux couvertures et façades de bâtiment

Outre les ardoises, les panneaux en bi-verres de S’TILE donnent aux solutions « pergola » et « auvent » solaires un charme particulier. Avec ses cellules conçues à partir de motifs biomimétiques, ils se distinguent des panneaux classiques par une esthétique reconnaissable entre toutes. Grâce à la flexibilité de la technologie d’assemblage S’TILE, les panneaux peuvent présenter un taux de transparence optimal pour un bon compromis entre ombrage, lumière et production d’énergie. Par ailleurs, les panneaux sur mesure répondent aux exigences de conception des façades et peuvent être installés avec tout système de construction conventionnelle. Ces panneaux en bi-verre utilisent des cellules et une technologie d’assemblage spécifique qui permettent de s’affranchir des rubans de cuivre pour de magnifiques panneaux solaires de couleur uniforme.

Dernier point, l’intégration de modules solaires au mobilier urbain. « Nous sommes en capacité de fabriquer des modules de toutes tailles, couleurs et formes qui, par leur beauté, font briller tous les mobiliers urbains, et par leur puissance rendent autonomes, par exemple, les lampadaires solaires. Nous travaillons en co-développement avec des industriels du mobilier urbain. Nous avons déjà réalisé des modules bi-faciaux, pour plus de puissance, intégrés dans un poteau de lampadaire ou encore un module rond pour la marque espagnole Tulipan. En ce moment, nous sommes en train de développer un module en trois dimensions courbes. Tout est possible » précise Alain Straboni. S’TILE, l’art du beau photovoltaïque…

 

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