Le Conseil Européen des Energies Renouvelables (EREC) dépose son bilan

Lors d’une Assemblée générale extraordinaire du Conseil européen des énergies renouvelables (EREC), la décision a été prise le jeudi 6 mars dernier à Bruxelles de dissoudre volontairement l’association à but non lucratif après plus d’une décennie d’existence.

« EREC a été contraint hier à déposer son bilan principalement en raison des responsabilités importantes découlant de ses obligations locatives pour les trois grands immeubles de bureaux qui composent la Maison des énergies renouvelables, 63-67 rue d’Arlon à Bruxelles, et cela en dépit de tous nos efforts pour trouver et négocier une solution viable pour EREC avec les parties concernées », a déclaré Rainer Hinrichs-Rahlwes, Président du Conseil européen des énergies renouvelables (EREC).
La Maison des énergies renouvelables (Renewable Energy House REH) a été inaugurée en 2006 comme vitrine des énergies renouvelables, EREC étant le principal locataire des trois bâtiments jusqu’en 2032. Cette décision est venue d’une proposition de SAR le Prince Laurent de Belgique prise l’année précédente afin de transformer un bâtiment néoclassique de plus de 140 ans en vitrine des technologies d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique en plein cÅ“ur de Bruxelles.

« Il est donc particulièrement regrettable et quelque peu ironique qu’en dépit du fait que la Maison des énergies renouvelables fonctionne très bien, comme en témoigne la performance des technologies choisies, le contrat de location de l’immeuble s’est avéré être la cause de la disparition de l’organisation que la Maison des énergies renouvelables était censée servir », a déclaré Hinrichs-Rahlwes.

« La dissolution d’EREC, devenue inévitable, ne pouvait venir à un moment plus inopportun », a ajouté Hinrichs-Rahlwes. « Sans une coopération et une coordination forte, le secteur européen des énergies renouvelables risque de perdre du terrain face à la concurrence toujours plus désespérée des industries et des lobbies des énergies fossiles et du nucléaire », a averti Hinrichs-Rahlwes.

« Rester unis est crucial pour le secteur des énergies renouvelables. La dernière décennie a montré ce que l’on peut atteindre par le consensus et la coopération. Avec la dissolution de la fédération européenne, il sera beaucoup plus difficile de prendre les décisions nécessaires pour créer un climat d’investissement favorable au développement des énergies renouvelables en Europe », a annoncé Hinrichs-Rahlwes.

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