Enerplan, syndicat des professionnels de l’énergie solaire, a publié la prospective « emploi et compétitivité de la filière solaire française », avec ses propositions pour développer le secteur. D’ici à 2020, celui-ci regrouperait de l’ordre de 100 000 emplois pour les deux branches (chaleur et électricité solaire), dont 40 000 emplois dans l’industrie, avec plus de 90 000 emplois à créer. En participant pleinement à la transition énergétique française, le secteur solaire sera en mesure d’ici à 2020, de créer près de 30 000 emplois dans la filière de la chaleur solaire et plus de 60 000 dans la filière photovoltaïque, pour un chiffre d’affaire annuel de huit milliards d’euros.
Les seuils de compétitivité du secteur solaire français seront franchis avant 2017. La « parité chaleur » sera atteinte à partir de 2016/17 pour les installations les plus performantes de production d’eau chaude solaire collective, et d’ici à 2020 pour quasiment l’ensemble des applications. Concernant l’électricité solaire, si le photovoltaïque sur bâtiment a un coût de revient du kWh supérieur à celui des grandes centrales au sol, il se compare au prix de l’électricité distribuée.
Ainsi la parité réseau pour le photovoltaïque sur bâtiment débutera dans le sud de la France à partir de 2014/15, alors que l’électricité solaire issue des grandes centrales au sol sera compétitive au prix du marché à l’horizon 2020. « Notre secteur attend beaucoup de la nouvelle politique de transition énergétique, qui doit s’ébaucher à partir de la conférence environnementale du 14 septembre. Nos propositions sont fondées sur l’emploi et la création de valeur pour l’économie française avec un cap 2020 : plus de 100 000 emplois solaires pour la transition énergétique avec une énergie compétitive et décentralisée », confie Thierry Mueth, le président d’Enerplan.
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