Groupe Solaire de France envisage de créer 500 emplois en France avant fin 2013

Pour relancer la filière photovoltaïque, Groupe Solaire de France, entreprise spécialiste du photovoltaïque résidentiel, est prête à créer 500 emplois en France dès les prochaines semaines. L’entreprise envisage de se désengager rapidement de ses solutions outsourcées afin de développer et relocaliser en France l’ensemble de son activité d’appels et de télémarketing. Elle veut par ce faire démontrer que le photovoltaïque français peut rester une filière d’avenir pour peu que les pouvoirs publics lui offre un cadre législatif stable et donc propice à son développement.

Alors que le récent rapport de la Cour des comptes relatif à la politique de développement des énergies renouvelables publié le 25 juillet 2013 préconise « l’abandon du soutien au solaire photovoltaïque intégré au bâti et la révision du niveau de soutien public à cette filière », Groupe Solaire de France demande au gouvernement une feuille de route claire pour le photovoltaïque sur les trois prochaines années.

Pour rappel, selon la Cour des comptes, 43% d’emplois ont été détruits ou transféré dans le secteur photovoltaïque entre 2010 (31 550 emplois) et 2012 (17 980 emplois). Dans le même temps, si Groupe Solaire de France a aussi connu une restructuration, elle a su faire évoluer ses plus anciens collaborateurs à des postes importants au sein de l’entreprise.

Enfin, le Maire d’Aubervilliers, Jacques Salvator, ville où l’entreprise a son siège, s’est réjoui lors d’une de ses nombreuses visites au sein de l’entreprise de l’éventualité de la création prochaine de 500 nouveaux emplois sur son département et a assuré les dirigeants de Groupe Solaire de France de son total soutien face aux tergiversations gouvernementales sur le photovoltaïque. Pour David Haïun, Président de Groupe Solaire de France : « Nous tendons la main au gouvernement pour relancer ensemble le photovoltaïque français, filière en première ligne de la transformation énergétique. Nous attendons simplement de savoir comment le gouvernement imagine l’avenir de notre filière. »

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