L’Egypte, leader africain de l’énergie solaire

L’Egypte va investir 110 milliards de dollars d’ici 2027 dans la production et la distribution d’électricité avec l’électricité solaire en figure de proue. Pour ce faire, l’Egypte s’appuiera sur le GAFI, l’autorité gouvernementale principale chargée de faciliter l’investissement et d’accompagner les investisseurs internationaux en Egypte. Via sa structure « One‐Stop Shop » qui offre aux investisseurs un point d’entrée unique pour s’implanter en Egypte, le GAFI développe des services permettant de bénéficier de toutes les opportunités du marché égyptien et de ses secteurs les plus porteurs.

Dans le même temps, le pays vient ainsi de se voir accorder une subvention de 100 millions de dollars par le Global Environment Facility (GEF)* pour la construction d’une centrale électrique solaire d’une capacité de 100MW à Kom Ombo, au nord d’Assouan. D’un coût global de l’ordre de 500 millions de dollars financé par la Banque mondiale et l’African Development Bank, cette centrale solaire répond à l’objectif du gouvernement égyptien qui est de produire 20 % de son énergie à partir d’énergies renouvelables en 2020.

L’Egypte est l’un des tous premiers pays du continent africain en termes de valorisation des énergies propres. Elle développe actuellement un projet de ferme solaire en partenariat avec le groupe Desertec, d’une puissance de 150MW et disposant de près de 2 000 capteurs. Les investissements de l’Egypte dans le domaine de l’énergie visent à accompagner sa demande d’électricité portée par sa croissance économique globale soutenue (+ 4,7 % de croissance en 2009 et + 5,8 % au 1er trimestre 2010).

Il est à noter que le Global Environment Facility (GEF) ou Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) est un organisme financier indépendant créé en 1991. Réunissant 182 gouvernements, institutions internationales, ONG et partenaires privés, le GEF constitue l’une des premières sources de financement des projets environnementaux à l’échelle mondiale. Il participe ainsi auprès des pays en développement ou en transition au financement de projets sur la biodiversité, le changement climatique, les eaux internationales, la dégradation des sols, la couche d’ozone et les polluants organiques persistants.
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