Distribution : trois questions à Jean-Charles Drouvin, Dg de POwR Group

Plein Soleil : KDI SOLAR vient de changer de nom et s’appelle désormais POWR GROUP. Quelle est la signification de ce nouveau nom et pourquoi avoir choisi cette temporalité ?

Jean-Charles Drouvin : « Le nom reflète d’abord les nouvelles ambitions du groupe. On parle de “power” au sens large, au niveau de la taille sur le marché, et dans le sens “renewable power technologies”. Notre projet d’entreprise à long terme nous fait sortir du cadre d’un simple distributeur. Nous allons à la fois sur la tech, l’innovation produit donc, et sur le support au marché, avec des services qui viennent aider nos clients à accélérer leur développement. Pour en revenir au nom, nous voulions exprimer l’urgence, l’accélération, c’est pour ça que nous gommons le “e” dans le mot power. Nous avons repensé notre modèle en rencontrant un nouvel actionnaire – le Groupe Fimavi – et en lien avec l’actualité brûlante du secteur de l’énergie. La guerre en Ukraine a bouleversé l’échiquier. La transition énergétique était un enjeu environnemental ; avec la guerre, c’est devenu un enjeu économique majeur, qui touche l’indépendance, la souveraineté. »

PS : Vous dites avoir repensé l’ensemble de votre modèle. Quels sont les points forts de cette réorganisation et qu’est-ce qu’ils sont en mesure de vous apporter ?

JCD : « Nous repensons à long terme, avec une vision industrielle, une capacité logistique et d’infrastructure de terrain. Les plans gouvernementaux ne peuvent s’appliquer sans les entreprises spécialisées. Elles ont entre elles une capacité de coordination ; nous affichons l’ambition d’être un catalyseur de terrain. Le groupe Fimavi dirigé par Jean-Christophe Vigouroux a une grande expérience du déploiement à l’échelle industrielle. Nous profitons de cette expertise extraordinaire. Dans le même temps, nous sortons d’une logique 100% business. Nous allons consacrer du temps et des moyens à l’information, à la formation, à la prise de parole sur les sujets de l’énergie, et du solaire. Nous travaillons un projet de fin de cursus ingénieur avec une grande université française; nous créons une fondation; nous allons investir sur de la création d’évènements tous publics. »

PS : Vous évoquez les nouveaux héros de la transition énergétique que vous avez le devoir de motiver. Pour vous ces super héros du quotidien sont plutôt les installateurs, les consommateurs qui se mettent au vert ou les deux ?

JCD : « Les héros de la transition déjà, c’est tous ceux qui font passer le message. C’est vous, c’est nous, nos clients, nos fournisseurs, tous ceux qui s’équipent ! Au delà de l’imaginaire pop culture, parler de héros n’est pas un vain mot. Il reste tellement de publics à convaincre… On ne résoudra pas tous les problèmes du changement climatique, mais le secteur de l’énergie reste dominant dans l’enjeu environnemental. Nous voulons poser notre pierre, et la démarche est déconnectée du commerce : c’est notre avenir à tous qui est en jeu. Alors nous recrutons beaucoup de héros et d’héroïnes. Rejoignez-nous ! »

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