Strasbourg prend un coup de solaire : les habitants mobilisés pour une énergie d'avenir !

Les habitants de Strasbourg et de la région ont répondu présent au grand 1, 2, 3 soleil organisé par Greenpeace. Samedi 8 octobre, sur la place Broglie, ce sont près de 400 personnes qui sont venues se prendre au jeu et témoigner de leur intérêt pour l’énergie solaire.

Les habitants de la région veulent plus d’énergie solaire

La place Broglie de Strasbourg a pris des airs de cour de récréation cett fin de semaine dernière : les participants au « 1, 2, 3 solaire ! » sont venus nombreux et curieux. En parallèle de ce jeu à grande échelle, ils ont pu découvrir le fort potentiel solaire de leur région et l’intérêt de développer cette énergie, tant pour des critères énergétiques qu’économiques.

Cet été, Greenpeace a lancé une plateforme, « Le solaire se lève à l’Est », grâce à laquelle les habitants du Grand-Est peuvent calculer le potentiel solaire de leur habitation. Ce simulateur a depuis été testé par plus d’un millier de personnes. « Les habitants de la région l’ont bien compris : l’énergie solaire peut leur redonner la capacité de maîtriser leur facture énergétique et d’éviter les fortes hausses des prix de l’électricité dans le futur », résume Cyrille Cormier, chargé de campagne énergie à Greenpeace.

La région doit passer aux actes pour développer le solaire

Depuis 2015, Greenpeace fait la promotion de l’énergie solaire dans le Grand-Est pour montrer le fort potentiel du solaire dans la région en tant que ressource économique pour les communes, mais aussi en termes d’emplois. Au cours des dernières élections régionales, l’organisation avait proposé aux candidats la mise en place d’un fonds d’investissement dans l’énergie solaire, à hauteur de 1 % du budget de la région. « Ce fonds, s’il est mis en place par la région, permettrait la création de 2 200 équivalents temps plein chaque année et génèrerait un chiffre d’affaires pour les entreprises régionales compris entre 600 et un milliard d’euros », précise Cyrille Cormier.

Une proposition que Philippe Richert, candidat et désormais Président de la région, avait reprise à son compte en annonçant la création d’un fonds d’investissement pour la transition énergétique. Il est donc temps pour la région et pour son Président de passer aux actes et de mettre en Å“uvre cette proposition dans le budget 2017 qui sera voté à la fin de l’année.
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