Le premier semestre 2014 n’a pas été reluisant pour SMA, le groupe allemand spécialisé dans les onduleurs. Avec 2.0 GW vendus sur le marché contre 2.5 GW l’année dernière sur la même période, SMA accuse une baisse des ventes de 20%. En termes de chiffre d’affaires, la baisse est encore plus sensible avec un résultat de 341,2 millions d’euros sur le premier semestre 2014 contre 461,5 millions en 2013. La large proportion des ventes réalisées hors Allemagne qui s’élève à 70,8% contre 67,4% en 2013 et qui souligne la forte poussée de SMA à l’international, ne suffit cependant pas pour faire face à la très faible demande européenne. A l’export, les marchés les plus porteurs sont les Etats-Unis, l’Australie, le Japon et la Grande-Bretagne.
L’analyse économique montre par ailleurs que la chute constatée du chiffre d’affaires est due à la fois à la baisse des ventes mais aussi à l’effondrement des prix que subit le secteur, à l’instar de ce que l’on a connu dans le secteur des modules. SMA affiche donc des pertes à hauteur de 62,4 millions d’euros sur le semestre. « Dans les mois à venir, nous prévoyons une hausse de la demande, notamment via des projets à l’international. Grâce à notre présence globale de par le monde, nous devrions tirer avantage de la situation et être en ligne avec nos prévisions de développement. Les objectifs du Conseil d’Administration est d’étendre plus encore le leadership de SMA dans le monde. Pour ce faire trois actions à mener : Réduire de manière significative nos coûts, optimiser nos process et réaliser des ajustements structurels au sein de toute notre organisation. Nous devons satisfaire toutes les conditions pour parvenir à un retour de la profitabilité lors de la prochaine année, a confié Pierre-Pascal Urbon, CEO de SMA.
Le Conseil d’Administration a tenu à confirmer ses prévisions de ventes pour 2014 entre 850 et 950 millions d’euros. Dans le meilleur des cas, il compte même atteindre l’équilibre financier. Dans le cas contraire, il anticipe une perte de 45 millions d’euros. Ses prévisions ne tiennent pas compte de la réduction des effectifs annoncée le 30 juillet dernier qui impacte six cents collaborateurs du groupe.
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